top of page
Rechercher

Pourquoi je ne pratique que la sophrologie et uniquement la sophrologie ?

Lorsque je regarde comment se présentent les sophrologues, bien souvent, ils se revendiquent comme Masseur sophrologue, pratiquant Reiki et sophrologie, hypnothérapeute sophrologue ou sophrologue énergéticiens. Pour ma part, j'ai pris le parti de ne proposer que de la sophrologie en séance. Voici pourquoi.


Une question d'identité ?


Lorsque l'on recherche un sophrologue, on remarque beaucoup de termes juxtaposés et qui, parfois, peuvent donner une impression de flou. La sophrologie, c'est quoi ? De l’énergétique ? De l'hypnothérapie ? Des massages ?

Est-ce « bien »? Est-ce « pas bien » ? Je ne peux pas y répondre, car je n'ai pas tout expérimenté.

Toutefois, face à ces revendications identitaires, il se détache que la sophrologie est mêlée à d'autres pratiques pour proposer une approche, parfois originale, sans doute efficace. Cette proposition reste, à mon sens, floue. En effet, comment expliquer ce qu'est la sophrologie quand on présente à la fois de la sophrologie et de l'énergétique dans nos pratiques ?


Mon positionnement et pourquoi la sophrologie et uniquement de la sophrologie :


Pour ma part, je trouve plus « honnête » de ne proposer qu'une pratique. Si je vais voir un spécialiste de la vue, je ne vais pas voir un médecin généraliste. Il peut avoir un avis intéressant, mais ce n'est pas sa spécialité. Cela n'enlève en rien à l'honnêteté des thérapeutes. Je me pose juste du point de vue du client qui a besoin d'une information claire.

ree

Aussi, j'ai pris le parti de ne proposer QUE de la sophrologie. De la manière la plus simple possible. Par honnêteté envers les personnes qui viennent me voir. Par simplicité, car il est plus facile d'expliquer ma discipline si je n'ai qu'elle a expliquer. Compliqué en effet de dire : « La sophrologie, c’est ça, mais dans cette séance, je vais y mélanger telle ou telle pratique ». Même si le résultat peut donner de bons points, cela encourage pour moi un certain flou sur la définition de la sophrologie.

J'ai aussi pris le parti d'adhérer au Syndicat National de la Sophrologie, qui a élaboré un code de déontologie qui pose clairement que l'on doit « diffuser des offres claires et compréhensibles », mais aussi que l'on ne doit pas « dénaturer ou amalgamer la sophrologie avec d'autres techniques sans que leurs clients n'en soient avertis ».


Et la sophrologie dans tout ça, c'est quoi alors ?


C'est une méthode de développement personnelle basée sur des exercices de relaxation dynamique (on bouge le corps pour calmer le cerveau) et des visualisations. C'est une méthode basée sur des études scientifiques (neuroscience, psychologie, psychanalyse).

Lors de séances de sophrologie, le praticien n'a pas besoin de toucher ou de manipuler la personne qui est en séance. Il va montrer des exercices, va accompagner la personne en montrant que faire et comment faire, puis lors des visualisations, il va guider la personne par la seule voix.

ree

On ne parle pas d'énergie, on ne touche pas, on ne manipule pas.


Il n'y a pas une infinité d'exercices en sophrologie. Environ une cinquantaine tout au plus. Mais l'intention que l'on utilise permet d'orienter tel ou tel exercice vers un but. Pour construire un accompagnement, le sophrologue va donc puiser dans les exercices à sa disposition et les adapter à la personne, à son objectif et à l'intention de la séance (ce que l'on travaille).


En quoi est-ce que je me démarque des autres sophrologues ?


Pour ma part, je place l'humain au cœur de ma pratique de la sophrologie.

En effet, j'estime que toute personne peut être accompagnée, dans le respect de qui elle est. Mais placer l'être humain au centre de l'accompagnement, c'est aussi s'adapter à chacun, à chaque personnalité, contraintes (physique ou morale que la personne peut avoir), mais aussi laisser la personne fixer son objectif et la durée de son accompagnement.

À moi de m'adapter à tout cela et à respecter ces points. Je m'engage à ne pas dépasser le nombre de séances prévues, à modifier si besoin un exercice pour qu'il soit plus facile à réaliser ou à le changer si la personne ne peut (ou ne veux) pas le réaliser.

« Vous êtes maître de votre bateau » est une phrase qui revient donc souvent.

Mettre l'humain au centre de l'accompagnement, c'est aussi simplifier le rapport à la pratique. Ne proposer que de la sophrologie permets donc d'avoir une proposition claire, simple et tout aussi efficace.


ree

Au final quelle différence ?


Pour moi, la sophrologie n'a pas besoin d'une pratique supplémentaire. Elle se suffit à elle-même et mon expérience l'a prouvée.

Ne proposer QUE de la sophrologie, c'est une question d'honnêteté vis à vis des personnes qui me font confiance. Leur proposer une pratique sans ajout, c'est être clair sur la pratique. Je peux dire que je suis Sophrologue sans avoir à justifier de pourquoi je rajoute une pratique à la sophrologie. Je peux aussi définir ma pratique et montrer ce qu'est la sophrologie.


Je ne dis pas que les personnes qui n'ont pas mon approche ont tort. Juste que, pour moi, il est nécessaire d'être honnête vis à vis de nos clients. Mêler sophrologie et autre chose peut avoir un intérêt. Moi, je ne le vois pas, mais je fais confiance aux thérapeutes qui le font pour accompagner au mieux.


Mais au final qui a raison ?


Cette question est complexe. En effet, l'État français ne reconnaît pas la Sophrologie. Donc pas de « diplôme » ou de « Certification reconnue par l'État ». D'un point de vue légal, aucune école ne peut décerner de diplôme et aucune formation n'est réellement encadrée. Que l'on ai fait 2 ans de formation, 15 jours, 6h ou aucune formation, n'importe qui peut s'installer comme sophrologue... Il est

même possible que certains thérapeutes peu scrupuleux, s'installent comme sophrologue et pratique quelque chose de totalement différent.

Tant que la pratique ne sera pas reconnue officiellement, chaque praticien aura « sa » façon de pratiquer la sophrologie.

Pour ma part, j'ai fait le choix de la transparence, de l'humanité et de la simplicité dans ma pratique.

 
 
 

Commentaires


bottom of page